24 mars 2015

Un de nos plus mémorables trajets en Thaïlande. Un des plus fatigants aussi.


Phitsanulok

Sukhotai est relié par des bus à Chiang mai, et qui mettent 5h pour le trajet. Nous l'ignorions, et avons réservé nos billets de train. Trois fois plus de temps nous sera nécessaire. Comme quoi, il ne faut jamais rien prévoir, et se laisser porter par le vent et les rencontres.
Arrivées à Phitsanulok vers les 18h, nous allons directement à la gare déposer nos sacs à une consigne, qui restera ouverte jusqu'à 23h. Nous avons donc 5 bonnes heures à tuer. A l'extérieur, la gare est d'un kitch. Adorable.

La ville connait une circulation effrénée et est extrêmement bruyante et polluée. Mes bronches souffrent.

Pendant la balade, nous croiserons un groupe d'une centaine de personnes, surtout des femmes, en train de faire du Step en pleine ville. C'est excellent. Nous passerons dix bonnes minutes à les regarder faire. Il fait quand même 34°, ressenti 38. Nous sommes en nage rien que d'avoir marché dix minutes. Mais comment font-elles?


Et voici la vidéo: 




De l'autre côté du pont, en bas à gauche sur la photo ci-dessous, se nichent deux péniches abritant des bars tendances. Nous y feront un tour pour manger une des soupes les moins bonnes et les plus chères du voyage. Mais bon, c'est tendance ici, il parait.



La ville possède également son petit marché.


Pour terminer la soirée en beauté, nous irons nous faire masser. A 200 Baht (5€) pour une heure, c'est donné. La pièce est relativement petite et décorée avec tout un tas de bric à brac allant de vielles photos de la famille royale, à des crucifix ou des bouddha. Lolo finira par s'endormir!

La gare

Une fois les 22h30 arrivées, nous récupérons nos bagages à la consigne, déjà fermé soit dit en passant. Heureusement qu'ils nous avaient dit qu'elle resterait ouverte jusqu'à 23h! Un des agents de sécurité nous aidera à les récupérer.
La longue nuit d'attente commence, ponctué de coups de stress de Sophie qui ne supporte pas la vue des rats qui pullulent dans le coin, et qui osent se pavaner à quelques mètres à peine de ses yeux effarés. Nous aurons également droit aux cafards et aux chiens aux sourcils fournis. Impossible que ce soit naturel, quelqu'un a dû peinturlurer cette pauvre bête.
Nous avons investi un carré de bancs, et y avons pris nos quartiers. J'écris, les filles lisent, discutent. On s'ennuis. La fatigue commence à se faire sentir. Impossible de dormir, des annonces régulières et des trains de passage rompent le calme ambiant.


Nous ne sommes pas les seuls à attendre. Des moines endormis nous tiennent compagnie.

Enfin, le train est là. Nous y monterons rapidement et occuperons nos couchettes, heureusement libres. C'est assez confortable au final. On passera une bonne nuit, quoique courte.



L'anecdote

Comment se faire avoir comme un nigaud en deux étapes . 
Je me suis fait réveiller par une des hôtesses du train qui, écartant les rideaux sans aucun égard pour mon sommeil, me met un plateau devant les yeux.
- Breakfast!
Ce n'est pas une question, mais une affirmation. Ahh, cela doit être inclut dans le prix du billet. Déjà, pour monter à Bangkok, on nous avait servis un plateau repas dans le train. Je dévore donc l'œuf et les deux toasts et vide le verre de jus d'orange avant de me rendormir.
Eh ben non. A peine rendormi, je me fait réveiller à nouveau une demi-heure plus tard, par la même dame. 
- Pay, Pay !
Hein, quoi? Ben ouais. Pas inclut. Elle me demande 190 Baht (5€) que je suis obligé de régler. Pas juste! Piètre consolation, je ne suis pas le seul à m'être fait avoir.

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