26 mai 2015

Après 7 mois sans avoir travaillé et 3 mois à voyager en Asie, je pense qu’il est temps d’écrire un petit article sur les différentes phases d’un voyage au long cours




1.      L’euphorie du départ

Après plusieurs mois de préparation, le grand voyage est enfin arrivé. Démissionner, rapatrier nos affaires en France, quitter l’Angleterre, dire au revoir aux amis et à la famille et ça y est. On est parti à la découverte de nouveaux horizons !!! 
Avec de l’énergie à revendre et prêts à en prendre plein les yeux, nous découvrons nos premiers pays (Sri Lanka et Thaïlande) avec un rythme soutenu. Le but est découvrir un maximum : temples, activités, transport local, ballades, culture et gastronomie locale. On veut tout découvrir, tout voir. On ne reste que 2-3 jours maximum par endroits. L’attende du départ était si longue que l’on ne repose pas. On avance, découverte après découverte. On perd ses repères. Tout est nouveau !!! Physiquement et mentalement, on est au maximum.



2.      Voyager lentement

Au fur et à mesure, insoucieusement, la fatigue s’accumule. Bouger d’hôtel en hôtel tous les deux jours, dormir dans des trains de nuit et faire de longs trajets en bus devient difficile. On réalise que ce n’est pas le nombre de pays visités, ou le nombre de temples vus qui est important. On recherche plutôt les endroits calmes ou l’on peut échanger avec d’autres voyageurs et se reposer. Ce n’est plus la course. On décide donc de rester plus longtemps à un endroit (4-5jours), de prendre plus le temps. Lire un bouquin, se reposer, écrire son journal permet d’apprécier différemment un lieu. On se partage en visite et repos. On ne culpabilise plus de ne rien faire. On se fait plaisir tout simplement en passant la journée à écrire pour Majd et pour moi à dessiner. On savoure ces longues pauses qui sont bénéfiques. 






3.      La lassitude de la route

Malgré la lenteur du voyage, il devient difficile de défaire et de refaire son sac. Prendre les transports et se déplacer devient une épreuve. On ne profite plus du voyage comme au début. Même si on se trouve dans un superbe paysage, on se sent lassé, fatigué, le moral dans les chaussettes. On est fatigué de devoir changer de repère à chaque étape, car oui voyager c’est s’adapter à un nouveau pays, nouvelle monnaie, nouvelle culture, nouvelles rencontres…. . Bref, s’adapter à tout cela devient dure et on commence à envier nos proches pour leurs vies remplies de routines et d’habitudes. Avoir un « Chez soi », sortir avec des amis au cinéma, être membre d’un orchestre, prendre un verre entre amis… On rêve de trouver le quotidien d’avant.
C’est alors que l’on s’interroge. Le retour est proche et loin à la fois : que faut-il faire ? Faut-il s’arrêter maintenant ? Rentrer est-elle la bonne solution ? Ne va-t-on pas le regretter au bout de quelques semaines ? S’installer dans un autre pays ?
Dans ces moments de blues, la pause s’impose. Il ne faut surtout pas prendre de décisions à la va-vite. S’octroyer des « vacances » dans le voyage au long cours peut faire du bien. 

  

1 Commentaires:

  1. Salut,
    Au vu de l'article, il semble que le moral ne soit pas au beau fixe. Bouger tout les jours peut être épuisant. Nous, au milieu de notre voyage, nous avons pris 10 jours de pause aux îles Fijis, plage, farniente et ne rien faire du tout.
    Après, en australie et nz, nous étions en camping car, ce qui permet de ne pas défaire et refaire ses bagages tout les jours.
    Bon courage pour le suite. En tout cas, l'aventure est belle.
    Olivier

    RépondreSupprimer