13 juin 2014

On trouve de tout au Habous, de djellabas typiques aux chaussures en passant par des sous-vêtements coquins vendus par des barbus peu engageants. La morale laisse la place au commerce.


Quartier populaire par excellence, et un coin très connu par les casaouis (habitants de Casablanca) pour les achats diverses, principalement vêtements, et les prix sont plus que correct.
Les gens sont habillés sobrement. Djellabas ET foulard pour la plupart de ces dames, chose qui n’est pas très habituel à Casablanca. Ces messieurs sont pour la plupart en pantalon avec veste en cuir, pull ou autre vêtements chauds alors que nous autres pauvres touristes sommes en tee-shirts ou pull léger.

La principale rue commerçante est devenue piétonne par la force des choses. Quelques voitures tentent de passer à travers la foule compacte, mais le temps nécessaire et les coups de pieds des passants agacés serviront de leçon au conducteur qui aura eu l’outrecuidance de s’aventurer en terre conquise.
Des immeubles a un ou deux étages, un peu vieillots, très mal entretenus viennent border cette rue grouillante. Le nombre de câbles électriques, câbles télé ou autres à l’air libres est effarant. On sent la débrouillardise des gens qui font aller avec les moyens du bord.

Des commerçants à même le sol viennent côtoyer de potentiels acheteurs et de très rares touristes. Je dois avouer que de tous les coins un peu touristiques de Casablanca, c’est un des quartiers qui m’a semblé le moins accueillant pour le visiteur muni d’un téléobjectif. Soyez discret, et on vous le rendra.

A partir de la rue principale, nombre de petites ruelles large d’à peine 2 ou 3 mètres viennent offrir d’autres occasions de trouver votre bonheur dans cet amoncellement de vêtements colorés et bigarrés à même le sol pour beaucoup, accrochés aux murs ou sur des étals.

Ce quartier montre un autre visage de Casablanca, loin des grands boulevards et des appartements chics du centre, ici c’est le côté plus précaire qui transparaît. Des vendeurs qui traînent leur chariots remplies de fruits à la force des bras rappellent que l’agriculture reste la principale source de revenue de la moitié de la population marocaine, et que fellah (fermier, agriculteur) est encore un terme péjoratif. La terre, la ferme ou l’agriculture ne rapportent pas assez pour vivre dans une ville comme Casablanca.



0 Commentaires:

Enregistrer un commentaire