19 janvier 2015

Le voyage fut rude. Non pas que nous ayons eu beaucoup de problèmes. Aucun en fait. Mais passer plus d'une journée dans les transports peut être rude pour l'organisme. 



Donc, le voyage commença à 4h30 du matin, le 30 janvier en l'année de grâce 2014. Lolo, stressée comme une puce, n'a que peu dormi et s'est sentie obligée de me réveiller aux aurores. Soit. Départ à 5h30 pour la gare Lorraine TGV. La neige nous inquiétait. Il en était tombé pas les deux jours précédents, et nous espérions que la route serait dégagée. Gagné. Les chasse-neige et les saleuses ont fait leur travail. Merci!


A partir de la gare, j'ai dû abandonner mon beau manteau qui me tenait si chaud. La suite allait se faire avec une polaire. 

Pas grave au final, malgré les quasi -10 C°, comme le TGV s'arrête directement à Roissy. Et ni d'une, ni de deux, nous voici dans l'avion de La Saudi Airlines, direction Jeddah. L'avion est correct. Assez de place pour les jambes. Suffisamment de films et séries pour s'occuper durant les six longues heures du vol. Nous n'en verrons aucun ou presque. L'avion étant aux 2/3 vide, nous avons chacun pris possession d'une rangée de 4 sièges chacun. Jamais aussi bien dormi en avion. 

L'arabie heureuse

Je n'aurais jamais pensé mettre les pieds en Arabie Heureuse. Comme quoi, on ne sait jamais ce que nous réserve le destin. Bon, il faut dire que nous n'avons pas quitté la zone internationale de l'aéroport, mais c'est bien suffisant pour avoir un aperçu de cette péninsule plus que particulière. Déjà, on sépare hommes et femmes lors du contrôle de sécurité dans des salles différentes. Ayant fait mes adieux larmoyant à Lauryanne, quelle ne fut ma surprise de la revoir quelques minutes après. Nous avons appris par la suite que la compagnie aérienne nationale (la Saudi Airlines) que nous venions de prendre à reçu nombre de plaintes d'usagers "choqués" de voir leurs femmes, filles, sœurs et grand-mère s'assoir à côté de parfaits étrangers mâles!! Intolérable et contre la morale! Du coup, ils ont l'intention de séparer hommes et femmes dans l'avion. La connerie n'a vraiment aucune limite.
L'aéroport de Jeddah a également été l'occasion d'avoir un aperçu de cette planète inconnue qui nous attendait au bout du chemin, l'Asie. Une multitude de couleurs et de vêtements amples. Certains ne portant que des serviettes blanches autour du corps, sans doute en destination du pèlerinage à la Mecque, à 1h de route de là. D'autres portants des Saris et des vêtements dont on ne connaît pas encore le nom. 

L'anecdote, les toilettes

Le tour au petit coin se révéla être une vraie étude sociologique de la région! Cela commença par une file d'attente. J'aurais rarement attendu aussi longtemps, à part durant les festivals. Et encore. Bon, rien de spécial jusque-là, à part quand les voisins de derrière commencent à se coller à moi d'un peu trop près à mon gout. Je m'avance. Ils s'avancent. Décidément! L'espace personnel, ils ne connaissent pas, ou bien il est beaucoup plus réduit qu'en Europe.
Mon tour arrive enfin. J'aperçois les toilettes en face, et toutes sont en mode turques. Un trou dans le sol et bon courage. Et merde. J'ai de la chance dans mon malheur, mon tour me fait aller dans les toilettes handicapées, qui sont à la mode européenne. Cela en dit long sur comment ils nous considèrent !! Donc, les toilettes européennes qui m'attendent sont correctes, à part un tout petit détail. Des traces indélébiles de chaussures sur la cuvette. Les mecs, ne sachant sans doute pas comment utiliser, se mettent accroupis sur les toilettes, à 50cm du sol, et essayent de viser. Ils doivent traiter l'inventeur de cette torture de tous les noms.
Le second vol
Nous avions 6 heures environ à attendre pour notre correspondance. Observer les gens occupe un temps. Lire aide aussi. Puis manger. Ecrire un peu. Mais on finit par sérieusement s'ennuyer. C'est long 6 heures. Nous finissons par embarquer vers 1h30 du matin.
Le second vol est autrement plus animé. Il s'agit à peu près du même avion, mais il est plein à craquer. Tous les sièges sont occupés. Rares sont les occidentaux. Il s'agit surtout d'indonésiens, malaisiens et Sri-Lankais travaillant en Arabie Saoudite et rentrant chez eux. Nous avons bien discuté avec la voisine, qui ne parlait quasiment pas anglais. On l'a fait mourir de rire. Tant mieux je suppose.
Les problèmes sont apparus dès l'embarquement. Le vol a pris 1h de retard suite au malaise d'une passagère. Ce sont des choses qui arrivent. Entre temps, la lumière est à fond et les gens discutent entre eux. Impossible de dormir. Une fois en l'air, notre apprenons que notre voisine du siège devant nous à un bébé, très en forme. Tellement en forme que l'autre saloperie n'a pas arrêté de hurler de tout le vol. Impossible de fermer les yeux. Aux papas et mamans qui lisent ces mots, je ne peux qu'admirer votre courage de supporter ces petits monstres. A croire que les cordes vocales sont le premier organise à arriver à maturation chez l'être humain.

Arrivée à Negombo

L'arrivée à Negombo reste un peu floue dans ma tête. Nous avons pris un taxi pour 1500 roupies environ (10€). Plusieurs agences proposent des prix très différents. Il faut demander à plusieurs et prendre le moins cher. Ils profitent de leur situation de quasi-monopole pour fixer des prix assez élevés.
La route ensuite est chaotique. Cela roule et se bouscule dans tous les sens. Les conducteurs ne s'embêtent pas  à regarder avant de tourner. Pourquoi faire. C'est à celui à qui ils coupent la route de s'arrêter.

L'hôtel qui nous accueille est sympa. Le Patrick Holiday Resort à Negombo. Pour environ 2000 roupies ($16), vous avez une chambre bien propre, un hôtelier très sympathique qui sera une mine d'information pour votre voyage, et une ambiance sympathique et routarde.

Demain est un autre jour, et le début de l'aventure, avec plus de photos que de texte :)

1 Commentaires:

  1. :-) les pleurs de bébé...c'est ce qu'il y a de plus dure à supporter. Marina

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