13 février 2015

Un Safari photo qui vaut ceux d'Afrique (ou presque)!



Choix du Parc Naturel

Au départ, nous avions prévu de visiter le parc Wilpattu au nord, mais plusieurs voyageurs (Bran et Charlotte) nous ont conseillés de l'éviter pour l'instant. Lors de la guerre civile, les combattants l'utilisaient comme point de passage, et ne se sont pas montrés tendres avec la faune. Le parc est en cours de réhabilitation, mais ce n'est pas encore ça.
Le second parc que nous avions en ligne de mire est le Yala National Parc au sud. Idem, pas mal de voyageurs nous ont conseillés d'éviter. Il est énorme, et ne compte en tout et pour tout que 25 léopards. La plupart du temps, on ne les voit pas.
Nous avons donc optés pour le Uda Walewe Natural Parc, et bien nous as pris. On ne saura trop le conseiller.

Le bus


Nous sommes en vie !! Je crois bien n'avoir jamais été aussi content de me sentir en un seul morceau qu'après le trajet mouvementé en bus depuis Haputale jusqu'à Uda Walewe. Petit rappel, Haputale est à quelques 2000mètres d'altitude. Uda Walewe est dans les pleines. Il fallait aller de l'un à l'autre. La seule route disponible est à flanc de montagne, louvoie, tourne à pic et fait des doubles huit sur 50m. Un enfer pour n'importe quel automobiliste chevronné. Je n'aurais pas osé aller à plus de 30 ou 40 km/h. Notre super-chauffeur dépassait allègrement les 80km/h. Complètement cinglé le gars. Vraiment cinglé. Lolo et moi nous accrochions à nos sièges et essayions de rédiger notre testament en même temps. Nos estomacs n'ont guère apprécié l'expérience.

Il faut le voir pour le croire. Il doublait alors qu'il n'avait aucune visibilité devant (ça tourne!!). Il se contentait de klaxonner comme un fou. Tant pis pour celui qui arriverait devant. Il doublait alors qu'un autre bus (ou voiture ou tuck tuck) était clairement visible devant. On échappait à la collision à 1 mètre près. Nous en avons vu des malades du volant, mais rarement à ce point.
Quel soulagement quand on est arrivés. On s'en est sortis. La vie est belle.

L'hôtel

Nous avons pris nos quartiers au Palm Land Safari Lodge, à Uda Walewe, sur les conseils de Cyrielle et Thierry. Derrière le titre ronflant, il s'agit de 4 bungalows en torchis sur un grand terrain. Peu importe, nous n'allons y passer qu'une nuit, le temps de faire le Safari. L'important, c'est que l'hôtel organise tout, pour la modique somme de 2500 roupies la chambre + 9000 roupies pour la balade dans le parc pour nous deux.
Le matin à 5h (si si, je me suis réveillé), nous voici partis en direction du parc. Nous avions un 4x4 à partager avec un autre couple. Plus que confortable. Un chauffeur et un guide nous accompagnaient.


Par contre, je ne suis pas très sur de la provenance du véhicule. Y'a un truc louche.

Safari

A l'entrée du parc, nous sommes surpris par la végétation. Au lieu d'une forêt tropicale dense, nous voilà devant une savane, ou presque. Les plantes sont plutôt courtes sur pattes. Quelques arbres égayent les environs. La brume le matin donne un spectacle magnifique, agréablement éclairée par le soleil qui pointe son nez. Admirez plutôt.







Nous croiserons bientôt nos premiers animaux. Des paons. Ils devraient vraiment appeler l'endroit le Peacock Natural Parc tellement ils sont nombreux.
Je ne savais pas que ça volait ces trucs! De loin, on dirait un busard.




Ensuite, au hasard des chemins, un chacal nous fera un petit coucou, ainsi qu'un gentil singe (reste ou t'es surtout).


Suivi bientôt par une ribambelle d'oiseaux et de lézards tout mimis.







et de moins mimis

Les buffles

Parmi les plus grosses créatures qui arpentent les 100km² à peine du parc, des troupeaux de buffle qui vaquent tranquillement à leurs occupations. En l'occurrence, le bain. Ça mange, ça crotte puis s'en vas se baigner. La belle vie en somme.






Les éléphants

L'apothéose de la balade de 4h sera bien entendu les éléphants. Quel bonheur de les voir en liberté. Ils sont seuls (mâles) ou en groupes (femelles et petits). Nous les chercherons un moment ces petites bêtes. Elles savent se planquer. Trêve de blabla, place aux photos et vidéos.







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