30 avril 2015

La plus belle balade en bateau de notre séjour au Laos, à la rencontre des villages perdus et des falaises abruptes.




Départ

Le jour du départ, le temps se gâte. Il pleut à verse et nous avons peur que les capitaines ne refusent de prendre l’eau. On stressait pour rien, ce n’était qu’une petite averse passagère, et pour les Laotiens, c’est pipi de chat comparé à la mousson. 


Le temps donc d’avaler une de ces merveilleuses crêpes aux bananes et nous voici sur l’embarcadère, devant la petite bicoque en bois qui sert de point de vente et d’information. Pour qu’un bateau fasse la route, c’est 1 million de Kips (100 € environ). S’il y’a plus de dix passagers, c’est 10 €/personnes, sinon, on se partage les frais.

Heureusement, nous serons plus de quinze sur la petite embarcation, y compris deux vélos appartenant à nos belgo-cyclistes préférées, Marion et Etienne. Bon d’accord, Marion est française mais habite à Bruxelles. C’est tellement plus simple de dire qu’ils sont belges. Pardon les gens.

Nous aurons une longue conversation avec eux sur tout et rien, et resterons avec eux plusieurs jours à Muang Ngoi. Nous avons vraiment apprécié leur compagnie et espérons les revoir un de ces quatre.
Nous faisons donc un rapide adieu à Muang Khua qui disparait à l’horizon. Nous voici partis pour de nouvelles aventures.


La Descente

Sur la route, nous apercevrons de drôles de choses, tel cet énorme machin dont je n’arrive toujours pas à comprendre précisément la fonction. Certain me parlent d’un appareil pour draguer la vase, d’autre d’un moulin pour moudre le riz, d’autre d’une future plateforme de guerre pour MadMax. Je vous en laisse juges.




La Nam Ou est très calme, sauf quand elle ne l’est pas ! Nous croiserons à plusieurs reprises des rapides qui rendront le trajet un poil plus excitant. Rien de bien dangereux, si ce n’est les trombes d’eau qui peuvent vous mouiller de la tête aux pieds en une seconde.



Rien de mieux que quelques vidéos:






Au passage, nous percevrons des chercheurs d’or qui travaillent à l’ancienne, avec des tamis et à la sueur de leur front. Je leur souhaite bien du courage et de la chance.



La jungle sur les deux rives est dense et nous rappelle ce que nous avons fait pendant le trek. C’était quand même de la folie pure. Les lianes se mêlent aux troncs, aux branches et aux feuilles dans un enchevêtrement inextricable. Je n’arrive toujours pas à croire que nous l’ayons fait.
Les paysages offerts par la rivière sont magiques.










Une petite pause pipi nous fera rencontrer cette bonne dame qui a réussi à remonter un énorme poisson-chat, et essaye de le vendre au capitaine de notre embarcation. C’est assez surprenant, surtout que la bête est encore en vie.




et voici la vidéo:


Sur le chemin, nous croiserons nombre de personnes sur de plus petites embarcations que la nôtre, naviguant d’un village à l’autre. 



D’autres encore pêchent, ou se baignent. La rivière est la vie ici.
Les enfants qui se baignent tout nus nous rappellent les reportages sur l’Amazonie et les tribus perdues. C’est vraiment l’impression qu’on en a.







Les falaises

Arrive le temps des majestueuses falaises. Nous naviguons entre des montagnes de pierre et de calcaire qui nous dominent et nous écrasent ; elles couvrent les deux rives et nous font nous sentir minuscules. Elles sont magnifiques. Je vous laisse admirer.







C’est un très beau trajet de 4 h environ qui donne un aperçu du pays et de sa population. À faire donc sans modération.

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