24 juillet 2015

Et nous voici sur une croisière de deux heures à travers les Fjords




La croisière

Le lendemain de notre arrivée, le ciel s’éclaircit enfin, et nous rejoignons le port d’embarcation pour rejoindre une des nombreuses croisières qui parcourent le Fiord pour en faire profiter ses merveilles aux visiteurs.

Il est à noter que le Fiord s’est formé sous la pression de la glace lors des dernières époques glaciaires, ce qui explique sa profondeur, allant jusqu’à plusieurs centaines de mètres et les montagnes abruptes qui l’entourent.

Nous choisissons la compagnie ayant le plus petit bateau du coin ! Nous n’avions aucune envie de nous retrouver dans un des ferrys qui sillonnent le fiord et qui se spécialisent dans le tourisme de masse. Nous ne serons que 13 + 2 membres d’équipage. C’est beaucoup plus raisonnable.

Voici notre itinéraire en bateau:



Nous avons pris des centaines de photos, en avons sélectionné des dizaines à garder, mais aucune n’arrive vraiment à englober la beauté de l’endroit et la magnificence de la nature. Voici un petit aperçu de cet endroit qu’il faut visiter en personne.







Voici une vidéo pour décrire l'ambiance à l'entrée du fjord


Nous sommes aller très près du bord pour admirer des puissantes cascades, la végétation et les différentes roches. il parait que l'on trouve du cuivre et différents métaux (voir les différentes couleurs sur la photo ci dessous).




Voici une vidéo pour montrer les bords du fjords et les falaises:






Et voici quelques vidéos des cascades que nous avons approché de très très prêt.



Un peu plus loin, nous ferons connaissance avec la faune locale, des phoques qui se prélassent sur des rochers. La vie est belle.






Nous finirons par sortir du fiord, pour rejoindre les eaux vibrantes et bouillantes de la mer de Tasmanie. Ça secoue sacrément, et tous les passagers se réfugieront à l’intérieur, le temps pour le bateau de rejoindre les eaux plus calmes du fiord. Le capitaine a effectué cette petite sortie en mer pour nous montrer l’entrée du fiord, et plutôt la difficulté à la repérer, ce qui explique que James Cook (le navigateur) ne l’ait pas noté sur ses cartes, et qu’il ait fallu attendre un pêcheur essayant d’échapper à une tempête pour enfin identifier ce coin paradisiaque.






Sur le chemin du retour

Après la balade, nous décidons de reprendre la route de Te-Anau et de ne pas trainer sur place. La raison ? Une sale toux et un mal de gorge qui ne me quittent plus depuis la veille. Ça n’a effectivement pas raté, je suis malade. Je suppose que c’est le chaud-froid-chaud qui est venu à bout de ma résistance héroïque contre les microbes et virus. 

Le retour se fera par contre sous le soleil, ce qui nous a permis de profiter d'une autre atmosphère qu'à l'aller.



Cette vidéo montre le cirque au pied duquel la ville s'est développée. Avant l'arrivé du tunnel, un courageux postier passait par les sommets pour délivrer le courrier aux habitants. 


Sur le chemin, nous prendrons une autostoppeuse, française aussi. C’est étonnant le nombre de français sur les routes, et encore plus ceux utilisant le visa Vacance-Travail. C’est une bonne manière de découvrir le pays.


Nous trouverons quelques lacs qui nous avaient complètement échappé sur le trajet allé, et qui reflètent les montagnes et les nuages sur leurs eaux translucides.



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