7 août 2015

Enfin, nous y sommes enfin, à Picton, là où nous allons prendre le ferry pour la capitale de la NZ, Wellington.





Le Ferry

Nous sommes arrivés à Picton après quelques heures de route depuis notre dernier arrêt pour dormir, et avons directement pris la direction du port. Petite vérification faite sur la tablette, et il apparait qu’un bateau décolle (au sens figuré, j’entends) dans 40 minutes. Nous voilà donc à courir au bureau des tickets pour prendre nos billets, en réduc en plus comme c’est la basse saison. 220 $ au lieu de 350 $, plutôt pas mal. Je donne la carte visa, tape le code, et attends impatiemment notre carte d’embarquement pour qu’on puisse rejoindre le ferry.
— Monsieur, votre carte ne marche pas
— Hein, quoi ?
Je m’inquiète, je me demande si on a versé des sous sur le compte. Mais non, il s’agit en fait de la machine de la dame qui déconne. Elle doit s’y reprendre à trois fois, et pas du tout stressée avec ça. Elle papote, discute, pose des questions sur notre voyage. Mais je m’en fouus ! Je veux y aller à Wellington, pas en parler ! Bon, j’aime bien le côté no-stress des Kiwis, mais des fois, c’est vraiment rageant. Productivité nulle !

On finit par avoir nos papiers et à rejoindre la file d’attente pour l’embarquement des véhicules. Le temps de faire un tour au pipi-room, et nous voilà en route pour de nouvelles aventures.
Le ferry est énorme. Il peut l’être, avec 3 h de route !

Voici notre itinéraire: 

Voici une photo du port de Picton: 


On commence par traverser l’équivalent des fiords du sud, avec de beaux paysages. On prend nos quartiers sur le pont pour capturer le spectacle et admirer une dernière fois l’ile du sud. Il faut plutôt bon, si ce n’est le vent marin qui nous décoiffe !




En quittant les fiords, le bateau commence brusquement à être balloté, malgré sa taille. Ils nous annoncent une « petite » houle de 2 m. C’est très calme à les en croire. On est content de ne pas connaitre une sale météo, je vous le dis.
On se planque donc à l’intérieur pour prendre de quoi se sustenter, et attendre d’arriver dans la baie de Wellington.
Le trajet s’est fait facilement et en douceur au final. Bonne première expérience pour moi ! Lolo a l’habitude. 

Wellington

À l’arrivée, il commence à se faire tard, et nous sommes fatigués. On décide donc de rejoindre notre hôtel pour la nuit. Un parking le long de la marina qui offre tout ce qu’on peut rêver en termes de commodités : l’autoroute à côté et des toilettes (en réparation) remplacées par des toilettes sèches genre festival. Yak. Bon, pas bien grave, c’est gratuit tout ça. Alors on ne va pas se plaindre. La météo s’est également améliorée, et a 12° la nuit, on n’a plus besoin de radiateur.
Les maisons à proximité nous donnent un aperçu de la vie à Wellington. Elles sont toutes en bois (si si), et manquent étonnement de double vitrage. Cela me rappelle un autre pays ! Par contre, elles sont grandes et la plupart des kiwis semblent avoir des maisons individuelles. Voilà qui change de nos immeubles et de nos banlieues surchargées. En même temps, avec 4 millions de personnes seulement (et 44 millions de moutons), ils peuvent se le permettre.

Le lendemain, nous entamons notre visite de Wellington. C’est une petite ville sympathique qui fait à peu près la taille de Strasbourg, et qui regroupe toutes les institutions du pays, les ambassades et quelques grandes entreprises. 
La ville est récente, selon les critères européens. Tous les bâtiments sont neufs, souvent en verre et rutilants. Le béton prime donc dans l’hyper centre. Nous trouverons quand même quelques petits coins tranquilles pour se poser, lire et profiter du soleil. Un bonheur. 









La ville est assez dynamique (pour la Nouvelle-Zélande), avec plusieurs rues marchandes et même, tenez-vous bien, une rue piétonne. Ce pays a beaucoup emprunté au Royaume-Uni et aux États-Unis. En ce qui concerne les déplacements, c’est les US ! Les gens prennent leurs voitures pour absolument tout. C’est donc agréable de voir enfin une ville où les gens marchent !
Quand ils se baladent, c’est les gens les moins stressés des pays occidentaux. Personne ne court, personne ne semble débordé. Ils prennent leur temps, et tant mieux. La qualité de vie doit être sympa ici. 

On doit aussi s’ennuyer à mourir. Il ne se passe jamais rien dans le coin j’ai l’impression. Lauryanne me dit que je suis mauvaise langue. Nous sommes effectivement tombés sur un concours de pompiers ! 



Musée Te Papa

Un de nos coups de cœur à Wellington, c’est le musée te papa, qui regroupe sur plusieurs étages des expositions interactives sur le pays. Que ce soit le monde du vivant, la préhistoire, les Maoris, tout y est. Nous aurons ainsi l’occasion de voir un clam géant (14m de long pour 500kg) maintenu dans un caisson de formol. Impressionnant.


À l’extérieur, nous avons pu découvrir le cockpit d’un avion ! Pas pour moi : trop serrés et le hublot trop petit. Il parait que tout se fait sur écran. Pas pour Lauryanne, trop de boutons :)

On en profite pour se mettre dans la peau d'un pilote de ligne. il y a tellement de boutons partout!!!!!



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