12 septembre 2015

Premier aperçu de la taille gigantesque de l’Australie et visite de Sydney!




Le train

Nous décidons, pour plein de raisons, de prendre le train pour rejoindre Sydney. Bahh, ça ne doit pas être très loin, hein ? Sur la carte, ça à l’air juste à côté. Eh ben noooonn ! Onze heures mes amis, heures longues et pitoyables heures de voyages dans un train qui a connu de meilleurs jours pour rejoindre ces deux villes qui paraissent tellement proches.
On dormira, on lira, on tapera (beaucoup) sur le clavier, on regardera des séries et on admirera le paysage monotone et inexistant. En un mot, on va s’ennuyer à mourir. Seul point positif, Lauryanne apercevra des kangourous de la fenêtre pendant un de mes roupillons. 
En résumé, plus jamais ça !
J’ai failli oublier, nous avons pu jeter un petit coup d’œil rapide à la cabine de pilotage du train. Je n’aimerai vraiment pas y rester enfermé pendant aussi longtemps ! 



L’hôtel

Arrivés à l’hôtel, première surprise. Tout est fermé, rideau baissé, pas de sonnette et les portes nécessitent un badge ?? Heu, c’est quoi ce délire ? C’est comme si le destin avait décidé de nous faire payer notre trop bonne fortune de Melbourne.
Après une dizaine de minutes à regarder les portes closes, une bonne âme généreuse nous propose de nous ouvrir ! Yes ! On s’engouffre à l’intérieur tel des noyés devant une bouée de sauvetage, et on se met en quête de l’accueil, inexistant. En place et lieu de quoi, nous tombons sur un p’tit panneau avec le numéro d’urgence. Nous voilà donc avachis sur les escaliers, nos affaires autour de nous, à essayer plusieurs cartes sims pour essayer de joindre ce numéro. Peine perdue.
Il nous faudra une demi-heure au final pour enfin arrivée à trouver quelqu’un dans le bâtiment d’à côté, et qui nous fournira les clés du donjon. Une des pires chambres doubles du voyage. Le lit est superposé, et nous décidons d’occuper celui en bas, plus large. Le moindre mouvement fait tanguer l’ensemble comme une barque faisant face à une houle de 5 mètres. Aucune couverture n’est fournie! Nous apprendrons plus tard qu’il faut payer (sérieusement !!) et les demander à l’accueil. Ben tien.
Enfin bon, pour dire, sale nuit.

Sydney

Le lendemain, nous partons à la découverte de Sydney. Une belle ville, différente de Melbourne, mais avec son propre charme. Elle n’est pas sans rappeler les grandes métropoles américaines, avec ses grandes avenues, ses grands buildings et ses journalistes qui font le pied de grue devant l’entrée d’un immeuble. Pour une fois que ce sont eux qui se font prendre en photo.


Nous commençons notre balade par le grand parc qui occupe une bonne partie du centre, et nous offre un petit moment de répit et une belle vue sur une rangée de gratte-ciels. 




Nous apercevrons partout ces drôles d’oiseaux au bec fourchu qui font office de pigeons en Australie. Quelqu’un connait leur petit nom ? 



Notre destination cependant est l’opéra de Sydney, un des monuments les plus connus et les plus visités du pays. Nous continuons donc notre marche pour atteindre la baie circulaire qui accueille les bateaux de touristes et offre une vue surprenante sur la ville. 
Un peu plus loin, l’opéra, enfin. Bon, première impression :
-- c’est comme à la télé !
Seconde impressionnante : 
-- il fait un peu vieillot et mériterait un petit rafraichissement !
C’est drôle de voir comme ça, en vrai, un endroit qu’on a toujours vu loin, imaginé dans un autre monde, inaccessible. C’est peut-être ce que ressentent les gens en visitant la tour Eiffel, puissance mille. Paris, c’est quand même un niveau au-dessus !






Tout autour, le nombre de joggeurs est incroyable. Nous sommes en pleine semaine, mais les gens semblent prendre une heure pendant la pause déjeuner pour se dégourdir les jambes, transpirer et garder la forme. La différence avec la Nouvelle-Zélande se ressent immédiatement. Ils ont plus le culte du corps par ici, comme en Californie. C’est drôle, on aurait pensé le contraire.






En résumé, nous avons beaucoup aimé cette ville, vivante, animée et bouillonnante d’énergie. Nous nous disons qu’en d’autres circonstances, nous aurions pu passer quelques années ici pour découvrir le mode de vie local. 

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