23 novembre 2014

Sans doute parmi les villes les plus connues au Maroc, Marrakech et Ouarzazate sont les portes du grand désert marocain. Désert qui ne ressemble nullement à l'image que l'on peut s'en faire.
Cet article (ainsi que les 2 ou 3 prochains)  sera différent des autres dans le sens où il y'aura un ribambelle de photos. Dans cette région, une photo vaut mille mots.
Il faut voir les paysages pour y croire.




Quitter Marrakech est un enfer. Les voitures se bousculent, les motos se prennent pour de vraies reines, les calèches ne respectent personne et les piétons se font écraser. Rouler dans la ville ocre, c'est s'attendre à avoir 6 véhicules essayer de vous rentrer dedans, un de chacun des côté de la voiture. 
Une fois la ville derrière nous, la route se fait plus calme, plus vide aussi. Tout est relatif cependant. Les camions que nous croisons et qui nous doublent parfois défient l'imagination. J'aurai adoré voir des policiers français devant un tel spectacle.


Le bord de route (et pas seulement) est utilisé par multitude de gens sans aucune conscience du danger.



Les gens le long de la route sont encore plus cinglés qu'ailleurs. La falaise de 1000m derrière eux ne semble nullement les inquiéter. 



Nous traversons régulièrement de petits bourgs le long de la route qui, comme à l'époque des grandes caravanes vers Tombouctou, profitent de la route pour commercer. C'est d'ailleurs une étape obligée des voyageurs pour se remplir l'estomac. Attention cependant, la nourriture fournie n'est pas toujours du plus grand frais, et la tourista vous attend au tournant.





La région est assez agricole. Même si Marrakech est appelée (à raison) à la porte du désert, il n'empêche que le sol est riche en nappes souterraines et une multitude d'oasis parsèment le territoire.



La région agricole laisse petit à petit place à un paysage plus désolé, plus désertique, combinant à la fois un peu de verdure, la montagne et de la rocaille. L'atlas se rapproche.



L'atlas, nous y sommes! Ça monte, et ça monte sec. C'est rocailleux, pentue et la route aux virages extrêmement serrés donne des frissons. Par contre, les paysages sont tout simplement à couper le souffle.






Nous apercevons régulièrement des villages et autres hameaux qui se fondent dans le paysage.



Nous arrivons enfin en haut du col, à plus de 2200m d'altitude. La vue est imprenable. Le seul point noir étant les rabatteurs qui vous gâchent le plaisir. Comment admirer les montagnes majestueuses quand quelqu'un vous crie à l'oreille (littéralement) : "regardez ma pierre. Pas cher, pas cher".



De temps en temps, des bouts de verdure viennent surprendre leur monde dans de dédale de rocaille. Etonnant ce qu'un peu d'eau peut faire.




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